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Conférence
Cycle de Conférences PCP2025 5/6 : Gwendal FÈVE
Le 16 avril 2025 De 16:30 à 18:30
Amphi Ampère - bât. Lippmann La Doua
La Fédération de Physique André-Marie Ampère, la Société Française de Physique et l'Union des Professeurs de Physique et Chimie organisent leur cycle de conférences Physique & Chimie au Printemps 2025 (PCP2025)
Mercredi 16 avril 2025 - 16h30
Gwendal FÈVE
Laboratoire de Physique de l'ENS - Paris
L'optique quantique électronique : de l'électron unique aux anyons
Gratuit avec inscription obligatoire
Les conducteurs bidimensionnels placés en fort champ magnétique permettent le guidage balistique des trajectoires électroniques. Combinée à l’utilisation de grilles électrostatiques pour le partitionnement de courants électriques, la propagation balistique des excitations électroniques a permis la réalisation d’interféromètres électroniques, comme les interféromètres de Fabry-Pérot ou de Mach-Zehnder. Durant les dernières années, le développement de sources d’électrons uniques a conduit à l’émergence d’une optique quantique électronique visant à manipuler l’état quantique d’excitations électroniques individuelles se propageant dans un conducteur électrique. Si ces expériences présentent de nombreuses analogies avec l’optique quantique usuelle (basée sur la manipulation de photons), il existe une différence fondamentale entre les deux systèmes : contrairement aux photons, les électrons interagissent fortement entre eux par l’interaction de Coulomb.
Dans les conducteurs fortement corrélés, les interactions peuvent donner naissance à de nouvelles excitations élémentaires au comportement exotique. Ces particules, appelées anyons, ont des propriétés intermédiaires entre les fermions et les bosons, caractérisées par une phase d’échange fractionnaire. Dans mon exposé, je montrerai comment l’interférométrie à deux particules (aussi appelée interférométrie Hanbury-Brown et Twiss) permet de caractériser finement les excitations élémentaires des conducteurs quantiques : des électrons dans le régime d’interaction faible aux anyons dans les conducteurs fortement corrélés.
Les conducteurs bidimensionnels placés en fort champ magnétique permettent le guidage balistique des trajectoires électroniques. Combinée à l’utilisation de grilles électrostatiques pour le partitionnement de courants électriques, la propagation balistique des excitations électroniques a permis la réalisation d’interféromètres électroniques, comme les interféromètres de Fabry-Pérot ou de Mach-Zehnder. Durant les dernières années, le développement de sources d’électrons uniques a conduit à l’émergence d’une optique quantique électronique visant à manipuler l’état quantique d’excitations électroniques individuelles se propageant dans un conducteur électrique. Si ces expériences présentent de nombreuses analogies avec l’optique quantique usuelle (basée sur la manipulation de photons), il existe une différence fondamentale entre les deux systèmes : contrairement aux photons, les électrons interagissent fortement entre eux par l’interaction de Coulomb.
Dans les conducteurs fortement corrélés, les interactions peuvent donner naissance à de nouvelles excitations élémentaires au comportement exotique. Ces particules, appelées anyons, ont des propriétés intermédiaires entre les fermions et les bosons, caractérisées par une phase d’échange fractionnaire. Dans mon exposé, je montrerai comment l’interférométrie à deux particules (aussi appelée interférométrie Hanbury-Brown et Twiss) permet de caractériser finement les excitations élémentaires des conducteurs quantiques : des électrons dans le régime d’interaction faible aux anyons dans les conducteurs fortement corrélés.
Téléchargements
- Affiche-PCP-2025-Fève.pdf (PDF, 501 Ko)
- Affiche-PCP-2025-V7.pdf (PDF, 477 Ko)